POULDERGAT SPORTS : KLASK ZO WAR UN TREDEOG

Après la relance de l’école de foot l’an dernier, les dirigeants de Pouldergat Sports sont à la recherche d’un arbitre afin de mieux structurer le club. Dans cette optique, vous trouverez ci-dessous une interview croisée de Simon LE GALL, jeune arbitre, et Jean-Paul LE GOFF, arbitre plus expérimenté, que beaucoup d’entre vous reconnaîtront. Nous espérons, peut-être, susciter des vocations auprès d’un(e) jeune ou moins jeune de Pouldergat ou d’ailleurs. Dans tous les cas, les dirigeants mettront tout en œuvre pour aider et intégrer la ou le futur candidat au sein du club et de l’accompagner dans sa formation et l’arbitrage.

Comment êtes-vous venus au football ?

Jean-Paul :  Dans notre jeunesse et dans la campagne, c’était, à l’époque, le seul sport accessible aux enfants ruraux. J’ai démarré à Landudec dans les équipes jeunes puis en seniors avant de rejoindre les rangs de Pouldergat Sports pour diverses raisons dont l’ambiance et l’amitié tissée avec plusieurs pouldergatois.

Simon : Pour ma part, j’étais sur Brest. Mon père jouait au foot et était coach d’une équipe de jeunes à l’ASPTT de Brest. C’est donc naturellement que j’ai suivi ses pas dans ce club avant de passer par Le Rheu et de jouer jusqu’en U14.

Comment êtes-vous devenu arbitre ?

Jean-Paul : A un moment, le club s’est trouvé dans la même situation que vous aujourd’hui à savoir plus d’arbitre. Dans ma tête, j’avais fait le tour en tant que joueur et je me suis dit : « . Pourquoi pas découvrir une autre facette de ce sport ». Du coup, je me suis lancé, bien aidé par le club et, notamment, Ronan et Patrick qui m’ont beaucoup accompagné au début. C’est important.

Simon : Je m’apercevais que mon niveau en tant que joueur stagnait et que, peut-être, au niveau de l’arbitrage, je pourrai, plus facilement, atteindre un bon niveau à condition d’être sérieux et de maintenir un bon rythme sportif. J’avais 14 ans et j’ai intégré une formation accompagnée.

Quelles satisfactions en tirez-vous ?

Jean-Paul : Comme disait Simon, j’ai arbitré jusqu’en R2 en arbitre central et National 3 en arbitre de touche. Joueur, je n’aurais jamais atteint un tel niveau et, donc, jamais participé à des matchs du haut de panier de ligue. La seconde satisfaction même si je n’ai pas d’ordre précis dans ma tête : être plus utile dans le déroulement du match. En effet, sans l’arbitre, c’est simple : pas de match. D’autre part, nous croisons beaucoup de monde et faisons plus de connaissances, je pense. Enfin, être arbitre, c’est fortifier son caractère, développer son relationnel, savoir négocier et calmer…même si parfois il faut sévir.

Simon : J’ai arbitré au niveau National en jeunes des matchs comme Brest-Concarneau. Ensuite, Jean-Paul a tout dit pratiquement. Je rajouterai : avoir donné satisfaction à mon père qui s’est sacrifié pour moi : appui, déplacement, conseil. Un arbitre a besoin de soutien. Sur le plan personnel, j’ai grandi plus vite, vaincu une certaine timidité, forgé mon caractère, pris confiance en moi. Autant de points importants pour réussir sa vie professionnelle et familiale..

A vous entendre tout est beau et pourtant il y a pénurie d’arbitre ?

Jean-Paul : C’est comme tout : les deux premières années sont difficiles. Tu es testé par les joueurs, du moins certains comme certains dirigeants ou spectateurs. C’est pourquoi, c’est important d’avoir du soutien et des remises à niveau : district et ligue, amicale des arbitres, soutien de ton club, et, je l’ai déjà dit : un bon accompagnateur. En ce sens, quand j’étais à Pouldergat, je ne remercierai jamais assez Ronan et Patrick pour leur dévouement, leur aide et conseil.

Simon : C’est pourquoi j’ai remercié mon père ci-dessus. Aujourd’hui, les jeunes arbitres sont bien suivis. Heureusement car, il ne faut pas se cacher, les adultes nous prennent de haut d’où ma remarque ci-dessus : j’ai grandi plus vite. Beaucoup d’arbitres arrêtent dans les premières années car ils ne supportent pas les critiques, souvent, injustes, d’ailleurs. Il faut être persévérant, ne pas confondre faire preuve d’autorité avec autoritarisme, être calme et pondéré… Enfin, il faut être soutenu par son club, ses amis, sa famille… Sans soutien, je comprends que certains jettent l’éponge.

Votre rétrospective aujourd’hui ?

Jean-Paul : Si j’avais su, je me serai lancé plus tôt. J’aurai sans doute arbitré à un plus haut niveau même s’il aurait fallu travailler davantage.

Simon : Je dirai qu’il n’est pas nécessaire de bien jouer ou de bien connaître le football mais faire preuve de calme, pondération, communication, motivation, reconnaître ses erreurs, se remettre en question, assurer minimum 2 entraînements par semaine… Bref, tout ce qui m’a fait grandir plus vite. C’est l’école de la vie…

Sur ces mots, Jean-Paul et Simon restent à disposition pour aider toute personne intéressée par l’arbitrage à Pouldergat. Nous les remercions pour leur soutien et témoignage. Le club de Pouldergat sera ravi d’accueillir toute personne intéressée par l’arbitrage. Elle bénéficiera d’une formation organisée par le district pour apprendre les lois du jeu du football et sera accompagnée par un membre du club à chaque match. C’est également l’occasion d’intégrer la vie d’une association conviviale de la commune.Pour tout renseignement ou si quelqu’un(e) est intéressé(e), contacter André SAVINA au 06 68 67 32 51.